Chers lecteurs, notre environnement est bien malmené. Comme pour le reste, il subit les dérives des prépondérances de l’Economie.

L’eau en Bretagne est un grand sujet de préoccupation…depuis trente ans !

La surproduction animale porcine, les dépassements ignorés, ou tolérés, la concentration des élevages, ont mis à mal la qualité de notre eau et étonnamment aussi la qualité de vie des agriculteurs et petits producteurs, et les conséquences sont négatives aussi aujourd’hui pour notre Economie locale.

Mais, il reste en Bretagne la protection des paysages, un regard attentif sur les permis de construire, sur l’architecture, afin de ne pas dénaturer les sites, de protéger l’harmonie des lieux. …Enfin, cela restait vrai jusqu’à présent, car contrairement aux discours sur la biodiversité, la protection de l’Environnement et le « Développement durable » de nos gouvernants,  LA PRATIQUE EST TOUTE AUTRE  et les changements en catimini vont bon train. Ainsi, pour l’élevage, les contraintes environnementales sont assouplies : doublement du seuil autorisé de production des veaux, + 50 % pour les seuils d’élevages de volaille.  Par ailleurs un projet de décret transcrit une législation européenne visant à limiter la pollution des eaux par les nitrates en introduisant (tenez vous bien) une nouvelle exception au plafonnement de la taille des exploitations, donc l’effet inverse du but recherché ! Ce projet de décret encourage donc la concentration des élevages (et encore la disparition de petits exploitants), au détriment de la qualité et du partage des activités.

Un autre projet d’arrêté réduit la distance minimale a respecter lors des épandages de lisiers par rapport aux habitations et aux fleuves. (en poussant un peu, on va  bientôt épandre dans votre jardin ou votre cour d’immeuble).

Après ce chapitre de l’eau, CE SONT NOS PAYSAGES QUI RISQUENT D’ETRE SERIEUSEMENT MODIFIES.

La loi littorale existe-t-elle encore ? Il suffit d’ouvrir l’œil sur le bord de mer pour constater que les communes autorisent de plus en plus  de constructions dans la bande des 100 mètres et même dans des zones inondables jusque là totalement inconstructibles, mais dans « l’air du temps » on ose tout !

Les députés ont même adopté un amendement autorisant la construction d’installations classées (porcheries, poulaillers) dans la bande côtière protégée par la loi. Là c’est le super cadeau : le paysage détruit + la pollution, bravo !

Nous verrions ainsi une urbanisation des sites protégés, des dérogations aux dispositions de protection par des plans locaux d’urbanisme et des schémas d’aménagement.

On sait qu’un lobby de maires du Finistère tente d’obtenir une application de cette loi favorisant les projets immobiliers. Les investisseurs doivent être en arrêt, prêts à bondir !

Nous ne pouvons accepter toutes ces dispositions, ces destructions inqualifiables et définitives.

Nous disons : Halte aux permis sauvages, HALTE A LA DESTRUCTION DE NOTRE PATRIMOINE LITTORAL PROTEGE sous couvert de développement. Oui au développement économique dans le respect de notre environnement et de nos générations futures. Mobilisons-nous !

 

 

ADIEU !! paysage, la beauté de nos côtes est menacé

 

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